la Communauté de l'Emmanuel

28 Décembre 2019 , Rédigé par Anthony_Favier Publié dans #thérapie de conversion, #homothérapie

#homothérapie religieuse #catholicisme

Pratiques : diffusion des idées, soutien matériel et logistique, recrutement, stages de "re-virilisation".

Date de l'article : 28 décembre 2019.

Mises à jour : 10 janvier 2020 (V2), 5 juillet 2020 (V3), 28 mars 2021 (V4).

Acteurs : Tony ANATRELLA, Philippe ARIÑO, Agnès BOUFFARD, Andrew (Andy) COMISKEY, Elisabeth CONTENT, Louis-Marie GUITTON, John HARVEY, Mili HAWRAN, John HELDREGE, Dominique REY.

Lieux : Collège Stanislas (Paris), Diocèse de Toulon-Fréjus (Gard), Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).

Organisations liées : Camps Optimum, Congrès Mission, Courage France, Teen Star (programme).

Périodes concernées :

- depuis 2013 (camps Optimum).

- 2015-2017 (sessions Courage).

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Sur l'histoire de la Communauté de l'Emmanuel, organisée progressivement par par Pierre GOURSAT et Martine LAFFITE à partir de 1976, ainsi que son positionnement au sein du catholicisme français, nous renvoyons au billet consacré à l'histoire de l'installation de Courage en France (août 2017).

Relevons que, selon des informations données par l'Association AVREF (d'aide aux victimes des dérives de mouvements religieux en Europe et à leurs familles), la communauté de l'Emmanuel a pu inquiéter des responsables catholiques par un risque de "noyautage ecclésial". Sont également pointés des "problèmes de gouvernance", qui favorisent un petit noyau de personnes contre le plus grand nombre des membres. En 2019, sa proposition de "services amalgamant le physiologique, le psychologique et le spirituel" sous forme de guérison a été "à l'ordre du jour des réunions annuelles de cellules de vigilance des dérives sectaires dans les préfectures" (AVREF s.d).

I) Un mouvement promoteur des homothérapies

Bien que la Communauté de l'Emmanuel s'en défende régulièrement (1), il s'agit d'un acteur historique important pour comprendre l'implantation en France des idées et des mouvements américains cherchant à neutraliser l'activité sexuelle et affective entre personnes de même sexe. Plusieurs faits l'attestent :

1. Le rôle actif de certains membres de l'Emmanuel

L'implantation de Courage en France doit beaucoup à Dominique REY, prêtre de l'Emmanuel, devenu évêque de Toulon-Fréjus en 2000. C'est lui qui reconnaît le premier canoniquement le mouvement "Courage". Une prêtre de ce diocèse, Louis-Marie GUITTON ainsi qu’une laïque Mili HAWRAN ont également joué un rôle déterminant en 2015 dans l'organisation du premier parcours "homosexualité" ayant eu lieu à Paray-le-Monial en marge des "sessions" estivales du mouvement (2). On peut ajouter que Raphaël CORNU-THENARD, membre de la Communauté de l'Emmanuel, est le fondateur du Congrès Mission. Ce festival religieux parisien avait dans sa programmation, en 2018, était au cœur de polémiques en raison d'activités organisées par Courage au sein du lycée privé parisien le Collège Stanislas (3).

2. Des activités hébergées aux sessions de Paray-le-Monial

Le sanctuaire de Paray-le-Monial, en Saône et Loire, est un haut lieu du mouvement charismatique français : son siège spirituel et logistique (4). Les premières alertes concernant l'installation en France de Courage sont venues significativement de la section locale de la Ligue des Droits de l'homme ainsi que de l'association "Solidarité laïque" de Saône-et-Loire en 2016. Les deux associations de défense des droits humains s'inquiétaient alors de pratiques discriminatoires et de discours potentiellement homophobes (5).

En l'état des connaissances disponibles, on peut reconstituer une première chronologie de la venue d'acteurs liés au monde l'homo-thérapie aux sessions de Paray-le-Monial :

2012 : session d'Agnès BOUFFARD, monitrice du programme Teen Star en France, présentant négativement la vie homosexuelle assumée et la sexualité entre personnes de même sexe (5)
2013 : atelier de Philippe ARIÑO et participation aux "veilleurs" à Paray (6)
2015 : parcours d'été à Paray-le-Monial "Homosexualité : vivre avec, accompagner" (7)
2016 : parcours homosexualité (Idem)
1er-6 août 2017 : parcours homosexualité (Id)

Dans un article du journal la Croix, consécutif à la diffusion du documentaire Homothérapie de Bernard Nicolas sur Arte, le Directeur de communication de l'Emmanuel Louis-Étienne de LABARTHE reconnaît que la Communauté a bel et bien accueilli des sessions Courage de 2015 à 2017 et qu'elles ont regroupé "une soixante de participants à chaque fois" (1).

3. la diffusion éditoriale des idées des homo-thérapeutes

La Communauté de l'Emmanuel a également édité des ouvrages d'acteurs importants du monde catholique de l'homo-thérapie :

2012 : Gender, qui est-tu ? du prêtre et psy Tony ANATRELLA. Ce dernier pensait, à partir de pratiques psycho-corporelles pouvoir réhabiliter la masculinité vue comme "déficiente" des homosexuels.
2015 : Attirance, homosexuelle de John HARVEY. Cet ouvrage peut être vu comme "un manuel" pour mener, par le soutien du groupe de parole et la vie spirituelle, vers une vie d'homosexuel.le catholique continent.e.

Voir billet de blog "l'idéologie du mouvement Courage d'après son fondateur américain" (août 2017).

En 2015, le magazine de la Communauté Il est vivant a également accordé un entretien à Andrew COMISKEY, le pasteur californien, ancien président d'Exodus international et fondateur en 1980 de Desert stream ministries, duquel est issu le groupe français Torrents de vie. Dans cet entretien, il se présente comme un repenti qui, par le soutien des secours spirituels, parvient à maîtriser ses désirs et peut vivre avec une femme :

Aujourd’hui plus de 33 ans plus tard, toujours marié avec Annette et père de 4 enfants adultes, je ne me considère pas « guéri » de mon attirance pour personnes de même sexe. Je préfère donc parler de cicatrisation. En effet, la tentation ne me quitte jamais complètement, mais par la force de la prière et la grâce de Dieu, elle se fait moins pressante avec le temps. Le Seigneur allège mon fardeau et me permet de porter ma croix.

Entretien d'Andrew COMISKEY au magazine de l'Emmanuel "Il est vivant", avril-mai 2015.

Couverture de l'ouvrage de John Harvey, Attirance homosexuelle, édité en 2015 par les Éditions de l'Emmanuel. À droite : Andrew Comiskey.

4. des pressions homophobes et une mise en lien avec des acteurs du psycho-spirituel

L'Emmanuel rappelle souvent qu'il n'organise pas en son nom les parcours homosexualité. Il s'agit d'un hébergement du mouvement Courage. Néanmoins différents éléments permettent de comprendre comment, au sein de l'Emmanuel, les personnes ayant des scrupules à faire leur coming out ou à vivre leur homosexualité (ou celle) d'un proche sont mis en lien avec des prêtres dévolus à ce type d'accompagnement ou des groupes spécialisés dans cette question.

Si ce n'est pas le cas, l'homosexualité semble souvent appréhendé négativement. Un témoignage d'une personne qui souhaite, pour l'instant, rester anonyme explique bien comment fonctionne la logique de pression au sein de la Communauté :

Il y a une vingtaine d'année alors étudiant [...] je fréquentais le groupe charismatique de l’Emmanuel où je pensais avoir une écoute attentive et chaleureuse [...] j'assumais très mal mon homosexualité et c'était pour moi une souffrance de ne pouvoir exprimer où confier à quelqu'un les nombreux tourments, liés, à "mon problème" qui me torturaient [...] Aussi un jour n'y tenant plus, je me suis décidé à aller trouver un des prêtres de ce mouvement charismatique, pour lui confier le mal qui me rongeait [...] j'ai très vite eu l'impression qu'il ne voulait pas m'entendre, qu'il était dans le déni total et ne comprenais pas, ne voulait pas comprendre en fait.

J’avais beau lui dire, je suis gay, il persistait à me dire que ce n'était qu'un passage, que dans quelques années je n' y penserai même plus, que je me marierai, aurais des enfants et que tout rentrerai dans l'ordre. Devant mon air dubitatif, il me l'a vraiment réaffirmé avec encore plus de force ! qu'il fallait que je m'abandonne à la miséricorde de Dieu, chasser ces mauvaises idées (car bien sûr pour lui l'homosexualité était un péché !) et que par la force de la prière, j'arriverai à ne même plus y penser. Et là la phrase qui tue : 'De toute manière les homosexuels vont en enfer !'

Témoignage reçu en septembre 2019.

Véronique Berthe et son fils Benoit ont plusieurs fois témoigné de la façon dont, au sein du mouvement, une présentation diabolisée de l'homosexualité était entretenue (6 et 7). Proche de la Communauté de l'Emmanuel avec son mari, ce sont des prêtres qui leur ont conseillé la fréquentation des sessions de guérison pour résoudre les problèmes d'homosexualité de leurs fils. Le spirituel vient pour apporter, au-delà de la consolation, la résolution d'un mal-être psychologique sans garde-fou psychologique ni théologique.

On peut, en effet, s'inquiéter de la confusion des plans spirituels et thérapeutiques entretenue par la Communauté de l'Emmanuel. Dans un article de la Croix présentant le parcours homosexualité Courage à l'été 2017, j'avais été surpris de relever la mention du rôle d'Elisabeth CONTENT présentée par le journaliste à la fois comme "accompagnatrice et psychothérapeute" (9). Renseignement pris, cette dernière était une simple conseillère familiale membre de la Communauté de l'Emmanuel et auteure de plusieurs ouvrages de spiritualité conjugale. En 2005, dans une fiche Croire encore en ligne, à la question d'une femme "mon mari est homosexuel, que faire ?", elle répondait significativement que s'il y a "une résolution du problème" peut-être qu'il aura "la force de ne pas passer à l'acte" (CONTENT 2005).

L'ouvrage de Jean-Loup ADÉNOR et Timothée de RAUGLAUDRE montre bien comment gravite, autour de Courage, et plus généralement de l'Emmanuel, une série d'acteurs qui permettent la prise en charge sur un mode para-psychologique l'homosexualité et la transidentité.

II) Un acteur proche de la Manif pour tous avec un projet de genre pour la société française

Oon peut relever que la Communauté de l’Emmanuel qui, pendant longtemps, n’avait pas spécifié une action pastorale à l’égard des personnes LGBT s’est penchée sur la question au moment des débats français autour des études de genre et du mariage pour tous. Ces années ont cristallisé au sein des milieux catholiques d'identité une panique morale devant la tolérance sociale grandissante à l'égard de l'homosexualité. Le politiste Gaël BRUSTIER a pu montrer les liens idéologiques, et biographiques entre Alliance Vita, la Manif pour tous et la Communauté de l'Emmanuel (BRUSTIER 2017).

Bien plus, au cours de la décennie 2010, émerge à l'Emmanuel le souhait de reconquérir la société française avec un projet en termes de genre. L'action la plus visible est l'organisation des Camps Optimum hébergés par la Communauté de l'Emmanuel à Paray-le-Monial. Ces stages à destination des hommes pour qu'ils (re)découvrent la "beauté de leur âme masculine" ont pu être décrits par des sociologues comme l'un des lieux catholiques de production d'une norme masculine se voulant plus "virile" (TRICOU 2017). Selon un reportage du journal le Monde réalisé en 2016, les Camps Optimum acclimatent en France les thèses de l'évangélique John ELDREGE qui veut redonner aux hommes "la force du créateur" et le goût de se battre. Depuis 2013, deux fois par an, entre 120 et 275 hommes, âgés de 30 à 40 ans, se rassemblent dans ces "camps" (10). On ignore si la proposition de "re-virilisation" concerne également, ou de manière spécifique, les personnes homosexuelles. En tout cas, en 2016, la Ligue des Droits de l'Homme section de Paray-le-Monial s'inquiète concomitamment du parcours Courage et de ce stage. Selon elle, ils concourent à stabiliser la société dans leurs rapports de genre traditionnels sans reconnaissance publique ni acceptation d'une identité masculine homosexuelle (5).

III) Un enfant estimé du mouvement charismatique français inquiet pour sa réputation ?

Pour être juste, la Communauté de l'Emmanuel qui passe pour un mouvement très respectable au sein du catholicisme français, avec ses vocations abondantes et ses puissants moyens financiers, n'a jamais entretenu un rapport très net et franc avec un mouvement Courage. Nous sommes loin de la relation plus assumée qu'a entretenue la Communauté des Béatitudes avec certains stages de guérison de l'homosexualité.

L'étude attentive de la documentation disponible tend même à montrer que les responsables arbitrent entre plusieurs tendances au sein de la Communauté elle-même. Si certains membres sont sensibles aux idées pastorales nord-américaines concernant l'homosexualité et souhaitent les acclimater telles quelles en contexte français, un consensus n'a jamais vraiment véritablement émergé. Le témoignage de Véronique Berthe est en ce sens intéressant. Toujours proche de la Communauté aujourd'hui, elle s'est exprimée à plusieurs reprises publiquement en son sein, avant même la diffusion du documentaire Homothérapies, pour exprimer son désaccord concernant le parcours "homosexualité" et le contenu de certaines conférences (7). Preuve s'il en est de la capacité du groupe à gérer une différence d'appréciation sur un point vécu comme sensible en interne.

Autre fait intéressant. Si, un temps, Philippe ARIÑO, qui assiste à un parcours entre 2015 à 2017, a cru faire de la session de Paray une chambre d'échos à ses propres théories très particulières sur l'homosexualité, il a pris ses distances sans jamais caché son aigreur ni son amertume. Sur son blog, il a pu faire récemment le récit des trois parcours homosexualité de Paray-le-Monial :

l'Emmanuel n'a hébergé le 'Parcours homosexualité' que pendant 3 étés, de 2015 à 2017. En plus, ça n'a même pas été annoncé pendant les sessions (les organisateurs étaient morts de trouille de lancer un truc pareil et avaient déjà peur d'accueillir cette association à cause des attaques, donc ils nous ont planqué comme des hontes) : c'est dire si les communautaires ont eu des des réticences ! Et l'année 2018 a été le coup de grâce: par peur des infiltrations journalistiques et des poursuites judiciaires, la Communauté de l'Emmanuel a renié Courage et a tout simplement cessé d'organiser la session parallèle consacrée à l'homosexualité.

Philippe Ariño, blog le "Phil de l'Araignée", 26 novembre 2019.

Force est de constater en effet que, depuis 2018, la Communauté de l'Emmanuel n'a pas organisé de parcours homosexualité aux sessions estivales. La mention de Courage a disparu du programme. Nous serions donc devant une situation où prenant conscience des possibles soucis juridiques ou médiatiques, la Communauté a reculé.

Aujourd'hui est un tournant pour le mouvement charismatique français surtout avec la perspective de l'adoption en France d'une loi interdisant les pratiques de thérapies dites de conversion. Benoît RIVIÈRE, l'évêque d'Autun, diocèse où se trouve le sanctuaire de Paray-le-Monial, dans un entretien avec la presse locale a nettement fait comprendre sa prise de distance avec "les propositions émanant de groupe prétendant réorienter les dispositions psychoaffectives des personnes" ajoutant que "dans ce dernier cas, l'Église ne s'engage absolument pas" (8). Il a reçu, dans Têtu, l'appui de la Conférence des évêques de France (11). Le vent est-il en train de tourner pour le mouvement qui constitue encore aujourd'hui l'aile marchante du catholicisme français ?

Le dernier communiqué de l'Emmanuel, tout en maintenant le flou sur sa vision exacte de l'homosexualité et des moyens de la vivre dans l'Église catholique et la société française, se traduit ainsi par une évolution du discours. La Communauté, citant l'exhortation post synodale Christus vivit (2019) du Pape François, rejette "toute discrimination et toute violence liée à l'orientation sexuelle" (1). De plus, elle "rappelle son engagement à lutter contre tout phénomène d'emprise et de non-respect de la liberté des personnes". Reconnaissant qu'il y ait pu avoir des expériences négatives au sein de certains groupes chrétiens, sans prendre ses distances avec Courage, l'Emmanuel admet que "certains font le choix de l'abstinence, d'autres non. L'Église est au côté de chacun sans aucun jugement" (idem).

Si le mouvement peine à faire repentance quant à l'existence du groupe Courage et certaines expériences passées, il semble amorcer une vision moins surplombante, moralisante et culpabilisante de l'homosexualité contemporaine.

Voir aussi : Courage, John Harvey, Attirance homosexuelle.

NOTES

(1)

Communauté de l'Emmanuel, "Précisions concernant une enquête sur les 'thérapies de conversion' de l'homosexualité", site Internet de la communauté, 20 décembre 2019, page consultée le 28 décembre 2019.
Claire LESEGRETAIN, "La communauté de l'Emmanuel réagit à propos des thérapies de conversion", la Croix, 27 décembre 2019.

(2)

Herveline URCUN, "Espère et prends courage !", Aleteia, 25 mai 2016.
Olivia de FOURNAS (entretien avec Mili HAWRAM), "L'association Courage, chemin chrétien pour les personnes homosexuelles", Famille chrétienne, 26 juillet 2016.
Sur le blog : "Courage France", billet du 25 décembre 2019.

(3) Romain BAHEUX, "Un collège privé parisien accueille un abbé opposé au sexe entre homosexuels, une députée s'insurge", Aujourd'hui en France/Le Parisien, 20 septembre 2018.

(4) Anthony FAVIER, "Sacré Paray", Témoignage chrétien, 20 novembre 2017, article disponible en ligne.

(5)

"Des associations dénoncent la tenue d'une session pour les homosexuels à Paray", le Journal de Saône-et-Loire, 17 juillet 2016
Ligue des Droits de l'homme de Paray-le-Monial et Solidarité laïque 71, "Parcours homosexualité à Paray-le-Monial, c'est de l'homophobie !", 3 août 2017.

(6) Timothée de RAUGLAUDRE et Jean-Loup ADÉNOR, Dieu est amour, Paris, Flammarion, 2019, p. 172.

(5) Philippe ARIÑO, "Été 2013", article du blog le Phil de l'Araignée, 22 septembre 2013, (page consultée le 28 décembre 2019).

(7)

Herveline URCUN, "Espère et prends courage !", Aleteia, 25 mai 2016.
Timothée de RAUGLAUDRE et Jean-Loup ADÉNOR, Dieu est amour, op. cit., p. 196-197.

(8) Nicolas DESROCHES, "les thérapies de conversion ont piétiné ma foi", le Journal de Saône-et-Loire, 7 décembre 2019.

(9) Samuel LIEVEN, "Aider les personnes homosexuelles à trouver leur place dans l'Église", la Croix, 31 juillet 2017.

(10) Nathalie BRAFMAN et Cécile CHAMBRAUD, "Des catholiques veulent rendre à l'Église sa virilité", le Monde, 28 décembre 2016.

(11) Timothée de RAUGLAUDRE, "Benoît Rivière, évêque d'Autun, Chalon et Mâcon, est le deuxième évêque en France à se distancier des 'thérapies de guérison' de l'homosexualité", Têtu, 10 décembre 2019.

SOURCES

Publications d'Elisabeth CONTENT

"Mon mari est homosexuel, que faire ?", février 2005, Croire (page consultée le 28 décembre 2019).

Publications de l'Emmanuel

- Tony ANATRELLA, Gender, qui es-tu ?, Paris, éditions de l'Emmanuel, 2012, 267 p.

- John HARVEY, Attirance homosexuelle, accompagner les personnes, Paris, éditions de l'Emmanuel, préface : Dominique REY, traduction : Louis-Marie GUITTON et Mili HAVRAN, 2015, 284 p.

- Dossier "Qui suis-je pour juger ?", Il est vivant, magazine de la Communauté de l'Emmanuel, mars-avril 2015, 324, p. 14-26

RÉFÉRENCES

Etudes sur le catholicisme français et le renouveau charismatique

Gaël BRUSTIER, "les Tradismatiques à l'assaut du pouvoir", note de la Fondation Jean Jaurès, 13 janvier 2017, disponible en ligne (page consultée le 28 décembre 2019).

Josselin TRICOU, "Ici, c'est viril ! ethnographie d'une communauté cléricale récente qui veut former des hommes avant de former des prêtres", in Bruno DUMONS et Frédéric GUGELOT, Catholicisme et identité, regards croisés sur le catholicisme français contemporain (1980-2017), Paris, Karthala, 2017, p. 101-117.